JOURNEES D’ECHANGES ET DE REFLEXION SUR LE THEME :

« REDYNAMISATION DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR AU TCHAD : enjeux, défis et perspectives »

Du 26 au 30 décembre 2022 dans l’amphithéâtre de la Faculté des Sciences de la Santé Humaine (FSSH) de l’Université de N’Djamena, se sont tenues les journées d’échanges et de réflexion sur le thème : « Redynamisation de l’Enseignement Supérieur au Tchad : enjeux, défis et perspectives », sous le patronage du Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Tom Erdimi. Ont pris part à ces journées, une diversité de participants composée de Ministres et anciens Ministres de l’Enseignement Supérieur, de directeurs généraux, de différents responsables des institutions d’Enseignement Supérieur et organismes sous tutelle, de représentants des syndicats, des enseignants chercheurs des institutions d’enseignement et de recherche et des étudiants. Les cinq jours de travaux ont dirigés par le Professeur Mahmout Yaya, Recteur d’Académie du Sud, Président du présidium.

Par ailleurs, en sa qualité d’expert, le Professeur Mahmout Yaya a présenté une communication de plus de 45 minutes sur le thème « le financement de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche au Tchad ».

Le Recteur  a organisé son exposé au tour de trois (3) périodes majeurs qui caractérisent l’enseignement supérieur au Tchad et son financement à savoir :

– la période de 1971 – 1979 caractérisée essentiellement par la création de l’Université du Tchad (UT) qui constituait la principale composante de l’enseignement supérieur tchadien et le financement de la formation relevait directement de l’Etat ;

– la Période de 1983-2000 est marquée entre autre par la réouverture de l’Université du Tchad par le gouvernement sur fond propre de l’Etat : le soutien de PNUD avec l’appui technique de l’UNESCO à l’enseignement supérieur et la signature des accords des coopérations pour faire face au programme d’ajustement structurel impose le Fond Monétaire International (FMI) aux pays développement

– en fin la période 2000 jusqu’aux nos jours est caractérisée entre autre par la création d’autres institutions d’enseignement supérieur à travers le pays, la hausse du budget de l’enseignement supérieur. Mais malgré cette hausse de ressources allouées au MESRI, la grande majorité des dépenses sont des dépenses salariales. Par conséquence, il est urgent de considérer l’enseignement supérieur comme Priorité des priorités.

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